30 septembre, 2022

Semaine des forêts FSC : Remise de prix aux jeunes talents



L’auditorium du ministère des Eaux et forêts a été ce jour, le 30 septembre 2022, le lieu de célébration de la dernière journée de la semaine des forêts FSC. Au programme de cette journée, plusieurs activités dont une remise de prix des jeunes talents. Le FSC en collaboration avec l’Association festival de Masuku, a organisé la 4e édition des jeunes talents de Masuku entamée en Avril dernier, placée sous le thème “Le cadre de vie, la forêt et les générations futures”. A travers ce concours, les jeunes avaient pour mission de montrer leur intérêt pour l’environnement par la réalisation de vidéos...

Par Georges Edgar MVE
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4 juin, 2018

Jeune talent Masuku : Nadine Otsobogo fait le point de l’Edition 2018

A quelques jours de la remise des prix aux lauréats de la deuxième édition du concours Jeune talent Masuku lancé en février dernier, la promotrice de l’Association Festival de Masuku, Nadine Otsobogo, dresse dans cette interview les contours de cette édition dont les résultats seront connus le 8 juin 2018.


Nadine Otsobogo, promotrice du concours Jeune talent Masuku de l’Association Festival
de Masuku et du festival éponyme. © D.R.

Pourquoi cet évènement?

Nadine Otsobogo : Cette initiative qui se dessine dans sa deuxième édition, depuis l’année dernière, part du fait que lors du festival de Masuku, qui est évidemment un festival international, il y a très peu de films gabonais. Très peu de cinéastes gabonais s’intéressent au film environnemental. Cette observation nous a suggéré de pousser les enfants à s’intéresser aux questions de l’environnement. On a mis en place un concours pour les motiver. J’ai pris attache avec le directeur d’un festival au Canada et comme j’étais également suivie par la Francophonie, afin que les meilleurs films soient présentés au Canada. C’est ce qui s’est passé. L’année dernière, nous avons lancé cet événement, mais avec une thématique environnementale globale. Il n’y avait pas de thématique précise. A ma grande surprise, des établissements scolaires ont répondu présents.

Quelles sont les thématiques abordées cette année et qui sont les participants?

Cette année, la thématique c’est l’eau. Tous les films présentés sont en rapport avec l’eau. C’est le 8 juin 2018 qu’on présentera les résultats au Bureau de la Francophonie à Libreville, parce que ce jour représente la journée des océans. Il fallait donc que les enfants nous racontent, avec leur Smartphone, l’eau, parce qu’ils n’ont pas encore été formatés à dire plan large, plan serré. Il fallait simplement raconter l’eau. Et c’est extraordinaire parce qu’ils ont tous, comme s’ils se sont concertés, parlé de l’eau comme vecteur de maladies, mais également des problèmes liés à l’’absence des infrastructures de production d’eau. Je m’attendais à ce qu’ils me ramènent des images des plages, etc. Mais ils ont relevé de vrais problèmes. Comme vous le savez, il y a beaucoup d’appelés peu d’élus. Nous avons six films venant des établissements scolaires de Libreville.

Pourquoi le choix de cette thématique?

Plusieurs raisons expliquent ce choix. Les coupures d’eau sont fréquentes et beaucoup de personnes puisent et conservent de l’eau dans des bidons. Pour moi, il était question de savoir si les enfants sont conscients de ce fait. Si oui, quel est leur point de vue sur cette question et que pouvaient-ils raconter sur cette problématique de l’eau au Gabon ? Il s’agissait de leur donner envie de réfléchir sur ce sujet.

Quel avenir pour les lauréats de ce concours?

Ceux qui sont intéressés par le cinéma environnemental seront suivis. Il faut les aider comprendre les ficelles de la cinématographie. Il faut retenir que l’année dernière, il y avait un jeune de l’Immatriculé qui était percutant. On lui a demandé de participer encore cette année. On va l’aider au niveau du montage, mais après, on va l’aider à bien filmer et à participer aux compétitions internationales. En un mot, on veut pousser ces enfants à prendre conscience du potentiel créatif du cinéma. Il faut relever que le Festival de Masuku a au moins une quinzaine de festivals partenaires. Et dans le monde, on a aussi besoin des films d’enfants et de surcroit des films sur l’environnement.

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14 juin, 2017 

CINÉMA : CLÔTURE DU 1ER CONCOURS ''JEUNE TALENT MASUKU''

Tombée de rideau, le week-end écoulé, à Libreville, sur la première édition du Jeune Talent Masuku (JTM).

Trois mini-films, sur les sept présentés, ont été primés au sortir de ce concours axé sur les questions environnementales et réservé aux jeunes scolarisés.

"Les tortues Luths" du quator Risgirh, Anastasia, Arnavet et Réné (Ecole Ruban vert), "Notre Gabon" de Josué Makosso (Immaculée conception), et "Les plages de Libreville" d'Alexandre Rey (lycée Blaise-Pascal), s'en sortent respectivement avec les premier, deuxième et troisième prix. "Les tortues Luths" décrochant, au passage, le prix spécial Jeune talent de Masuku 2017.

C'était en présence de nombreux cinéphiles et acteurs du 7e art, de parents et de responsables du Bureau régional de l'Organisation internationale de la Francophonie (Brac), cadre de la cérémonie.

Le JTM, pour rappel, est un concours lancé en janvier dernier, dans le sillon du Festival international de Masuku. Axée, comme ce dernier, sur l'environnement et la nature, la compétition est ouverte aux élèves de tous les établissements scolaires du pays. Elle entend familiariser les apprenants aux questions environnementales. Tout comme elle compte révéler, pourquoi pas, des talents en herbe dans le domaine du cinéma.

F.B.E.M

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11 juin, 2017

Films documentaires : Les six jeunes talents du Festival de Masuku

 

Le festival du film de Masuku a récompensé le 9 juin 2017, les jeunes talents Masuku (JTM). A cette occasion les meilleures réalisations primées ont été projetées à l’assistance.


Risgirh, Anastasia, Arnav et Renée recevant leur prix jeune talent Masuku de la mains du réalisateur Melchy Obiang. © D.R.

La première édition du concours Jeune talent Masuku lancé en janvier dernier, a connu son épilogue le 9 juin 2017, au siège du Bureau régional d’Afrique central de l’Organisation internationale de la Francophonie, avec le sacre de six «graines» du cinéma gabonais.

Placée sur le thème de l’environnement, la compétition ouverte à tous les établissements secondaires de la capitale a pour objectif de permettre aux jeunes de découvrir les métiers de la cinématographique. Pour la première édition, seuls sept participants issus de trois établissements scolaires à savoir, Ruban vert, Institut Immaculée conception et le Lycée Blaise Pascal, ont concouru. Il s’agissait pour les candidats de réaliser, sous tous les angles, un film documentaire de trois minutes à partir de leurs Smartphones.

 


Les six jeunes talents désignés par le Festival du film de Masuku. © D.R.

«L’aventure jeune talent Masuku a débuté juste après le festival de Masuku. On voulait sensibiliser les jeunes à l’environnement. Nous nous sommes sincèrement rendus compte que dans notre sélection du festival de Masuku, il n’y avait pas du tout des films gabonais et on voulait vraiment commencer par des jeunes», a confié la promotrice de l’évènement et présidente de l’association Festival de Masuku Nature et Environnement, Nadine Otsobogo.

Au terme de la compétition, trois réalisations issues de trois établissements ont été primées en présence du public, les cinéphiles, les réalisateurs amateurs et les professionnels. La première place est revenue au documentaire «Les Tortues Luths», de l’équipe du Ruban Vert (Risgirh, Anastasia, Arnavet Renée) ; suivi de «Notre Gabon» de Josué, collégien à l’Institut immaculée conception, puis, «Les plages de Libreville», d’Alexandre du Lycée français Blaise Pascal.

«Les jeunes qui ont répondu à l’appel de ce projet, ont montré que les travaux qu’ils ont réalisés sont d’une maturité citoyenne. Ils sont à leurs âge déjà sensibilisés par les thèmes majeurs de l’environnement, et si nous n’en prenons pas soin, nous mettrons en péril tout le genre humain et être de cette planète», a affirmé Nadine Otsobogo. Justifiant du choix du premier prix, la promotrice de l’événement a confié que la qualité de l’image et l’ingéniosité des candidats à mêler dessin et camera ont su conquérir le cœur du jury. «C’est une chose à laquelle on ne s’attendait pas du tout. Ils ont compris qu’ils pouvaient dessiner pour passer leur message, vu qu’ils ne pouvaient pas aller filmer les tortues à Mayumba ou à la Pointe Denis. Le défis était comment arriver à véhicules leur message et ils l’ont relevé».

Tous les trois documentaires primés ont reçu, le prix d’encouragement de l’Organisation internationale de la Francophonie, composé de dictionnaire, tablette tactile et gadgets, ainsi que le prix des Pacs nationaux doté d’un livre sur les parcs nationaux du Gabon. Le prix du meilleur talent a été attribué au documentaire «Tortue Luth», qui est sélectionné au festival partenaire «Vue d’Afrique» du Canada.

«Tortue Luth est un sujet très sensible et nous avons tous estimé qu’il s’agit d’un élément important. Ça été difficile de le réaliser, parce que nous n’avons pas eu le temps de filmer les tortues. Pour le choix du thème, nous avons procédé par vote et c’était trois contre un», ont confié les jeunes réalisateurs, Risgirh, Anastasia, Arnav et Renée.

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Documentaires : les primés du Festival du Film de Masuku


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